Jérôme Goy
comédien malvoyant

Sur scène depuis 2004

Les affiches des spectacles dans lesquels Jérôme a joué. Du one-man-show au théâtre contemporain, en passant par le classique et la comédie. Un parcours éclectique mais formateur…


 

Des clubs de vacances à la scène professionnelle

       Plus jeune, Jérôme rêvait de devenir professeur de biologie. Avant cela, il voulait être médecin-clown, convaincu qu’on pouvait à la fois guérir et faire rire, notamment sa grand-mère. Mais c’est en mettant un pied dans les clubs de vacances qu’il a découvert sa véritable vocation : animer, créer et jouer pour faire vibrer le public.

          Dans ces clubs, il explore la scène sous toutes ses formes : cabaret, café-théâtre, spectacles interactifs… Il apprend, expérimente, et en 2003, il crée son premier one-man-show, Bienvenue chez moi, un spectacle nourri de son expérience en animation. Mais rapidement, l’envie de grandir artistiquement le pousse à quitter sa province pour conquérir Paris, comme disait Aznavour. Jongler entre scène ouvertes, représentations et un travail alimentaire lui donne une véritable conscience des enjeux pour réussir.

         Sa rencontre, en 2009, avec un professionnel du spectacle parisien est un tournant. Ce dernier lui offre un regard sincère et critique qui l’incite à reprendre une formation théâtrale à l'Atelier Frédéric Jacquot. Il plonge alors dans l’univers du théâtre classique, et de fil en aiguille, il découvre une nouvelle passion : le jeu à plusieurs sur scène. C’est la révélation ! Dès lors, il joue dans des pièces, en écrit d’autres, met en scène et transmet son savoir.

     Mais en deuxième année d’école, tout bascule : sa vue décline brutalement. L’idée d’arrêter le théâtre lui traverse l’esprit… jusqu’à ce que Frédéric Jacquot, son professeur, lui lance un défi : il manque de comédiens pour donner la réplique aux nombreuses comédiennes de l’école. Pas le temps de s’apitoyer, il faut jouer ! Depuis, Jérôme n’a cessé d’apprendre, de s’adapter et de repousser ses limites.

      

        “Jouer au théâtre avec une déficience visuelle demande une rigueur absolue. Je dois savoir mon texte dès le début des répétitions, car lire une  scène en direct m’est impossible. Je mémorise chaque centimètre carré de la scène pour éviter la moindre chute. Je reste concentré pour donner l’illusion de croiser le regard de mes partenaires. Après chaque représentation, je suis épuisé… mais comblé. Car malgré les défis, je continue de vivre ma passion.”

 

 

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